18 Dec. 2019

Entretien avec Amandine, Designer et fondatrice de la marque SUKI

Designers

UNE SLOW MAROQUINERIE


C’est en 2015 qu’Amandine et Bruno se rencontrent et créent la marque Suki Paris, née de la combinaison de leurs envies, leur passion pour le design et l’artisanat mais aussi leur mode de vie en toute simplicité.

Les voyages participent à la marque de fabrique des pièces qui entrelace un savoir faire ancestral d’Amérique du Sud et une démarche éthique pour des produits au design fin. Nous nous sommes entretenus avec sa fondatrice Amandine Simon, créatrice qui nous parle de consommation raisonnée.

Pouvez-vous vous présenter, ainsi que votre marque ?

Musicienne de formation, violoncelliste précisément, j’ai découvert la maroquinerie lors d’un voyage en Amérique du Sud où j’ai commencé à travailler avec des maroquiniers, selliers et divers artisans. C’est de là que vient cette empreinte sur nos produits. Nos pièces sont en tannage végétal à 100% et nous avons ajouté de la marqueterie à nos dernières pièces. Notre démarche est foncièrement éco-responsable et qualitative, la pérennité est au coeur de notre identité afin de confectionner un objet qui dure et soit intemporel. Cela fait presque cinq ans maintenant que nous avons fondé Suki avec mon compagnon. C’est véritablement une histoire de famille : nous habitons sur la Seine, notre slow life est en accord avec notre entreprise ! Nous sommes inspirés par les années 1970 pour le design très graphique de nos pièces, s’alliant avec les lignes épurées du contour du sac. Nous essayons de façonner notre identité via les ornementations et technologies de maroquineries, ce qui constitue une ligne de sacs de petit volume, dans un style ethnique moderne.

 

Depuis combien de temps venez-vous à Premiere Classe ? Quelles opportunités l’événement vous a-t-il apporté ?

C’est notre première fois! Nous avons monté en gamme grâce notre positionnement, la sélection de nos cuirs et de la finition. Nous sommes en recherche d’une nouvelle clientèle et Première classe est le lieu parfait pour avoir accès à la dimension internationale, et nous en sommes très satisfaits. Nous avons beaucoup vendu à l’Italie et au marché asiatique. C’est une vitrine parfaite pour acquérir une nouvelle visibilité et une crédibilité. Notre retour est très positif, même si tout est à confirmer dans les semaines qui viennent !

Une anecdote, un souvenir, une rencontre à Premiere Classe ?

Finalement nous sommes restés assez sérieux, nous étions très concentrés ! C’est particulièrement impressionnant d’avoir accès à un réseau si vaste, concentré dans un temps record. Cela nous permet de connaître notre marché, comment nos produits fonctionnent, et se projeter vers le développement pour le futur de notre enseigne.

 

Quels conseils donneriez-vous à un jeune créateur qui se lance et expose pour la première fois à Premiere Classe ?

Rester très sélectifs sur les produits que l’on présente, éviter une trop grande diversification qui noierait le message, peaufiner son ADN pour que le regard des acteurs s’y attache, et enfin rester très détendu et éloigner le stress! Il faut aussi évidemment se créer un réseau de clients, d’acheteurs, de collaborateurs, et toujours garder un regard professionnel et créateur.

Pour vous, Premiere Classe c’est …

La pluie et le beau temps.

 

Quels changements constatez-vous dans le milieu de la mode ? Pour vous,quel est le futur de la mode ?

En terme d’acheteur, je ne sais pas si le changement est encore là, car ce n’est peut être pas encore leur priorité, malheureusement. En revanche, du côté des créateurs, la démarche est très présente. La mode doit faire des efforts, et enclencher des démarches importantes afin de concilier social, business, esthétisme et consommation raisonnée. Il y a encore du travail mais si toutes les marques se mettent dans cette mouvance il y a de l’espoir !

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